- céleri rave
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⇒CÉLERI, CÉLERI(-)RAVE, (CÉLERI RAVE, CÉLERI-RAVE)subst. masc.Plante potagère dont on consomme les tiges et les pétioles (céleri à côtes, céleri en branche) ou la racine (céleri(-)rave). Un pied, une rémoulade, une salade de céleri; céleri sauvage :• 1. Elle avait aussi des paquets ficelés pour le pot-au-feu, quatre poireaux, trois carottes, un panais, deux navets, deux brins de céleri...ZOLA, Le Ventre de Paris, 1873, p. 766.• 2. Quelques Ombellifères sont comestibles : carottes, panais, céleri, à qui la culture a fait acquérir des racines renflées ou des pétioles charnus.L. PLANTEFOL, Cours de bot. et de biol. végét., t. 2, 1931, p. 412.— P. métaph. [P. réf. à l'utilisation du céleri pour donner du goût aux potages, ragoûts, etc.] La jalousie est un sacré céleri, un sacré piment (J. DE LA VARENDE, Le Cavalier seul, 1956, p. 204).Prononc. et Orth. :[
] en dépit de l'orth. (v. à ce sujet BUBEN 1935, p. 30). Cependant, le e caduc continue parfois à se faire entendre dans la qualité fermée — fermée en dépit de la syllabation — de la voyelle de la 1re syll. : [
]. Pour la forme céleri-rave : [
]. Ds Ac. 1694-1932 uniquement céleri; Ac. n'enregistre pas céleri(-)rave. Étymol. et Hist. I. 1419 scellerin (d'apr. ROLLAND Flore, t. 6, p. 175); XVe s. [éd. impr.] paon au scelereau (Le Viandier de Taillevent, éd. J. Pichon et G. Vicaire, p. 100); 1651 celeris (F. DE LA VARENNE, Le Cuisinier fr., 239 ds QUEM.); 1656 sceleri d'Italie (Le Jardinier fr., p. 211 d'apr. ROLLAND, loc. cit.). II. 1782 céleri-rave (Abbé ROZIER, Cours complet d'agric., t. 2, s.v. céleri). I empr. au lombard séleri subst. plur. (corresp. à la forme toscane sèdano), du b. lat. selinon -i, gr.
, v. DEVOTO. II composé de céleri et de rave. Fréq. abs. littér. Céleri : 51. Bbg. Ac. Gastr. 1962. — BOUILLET 1859. — BOULAN 1934, p. 26. — HOPE 1971, p. 281. — MONT. 1967.
Encyclopédie Universelle. 2012.